Les différents types de ralentisseurs sur les voies publiques

27 mars 2021

La sécurité routière n’est pas un sujet à prendre à la légère. Chaque année des milliers de vie sont emportées à cause d’un mauvais comportement de conducteurs. Parfois, ces comportements ne sont pas à proprement parler de l’entière responsabilité du conducteur.

Il se peut, en effet, qu’une route soit mal éclairée durant la nuit, que la signalisation, d’un virage, par exemple, soit mal présentée aux chauffeurs. Ainsi, tous les drames n’incombent pas toujours à la simple mauvaise conduite d’un chauffard fou de vitesse qui serait, de surcroît, éventuellement ivre ou sous l’emprise de drogue.

Les morts tragiques sont aussi parfois l’occasion de déceler un manque de sécurité apparente sur une portion de route en particulier. Il est vraiment dommage de devoir attendre qu’un drame intervienne sur la route avant de mettre en place des dispositifs, mais il en est ainsi. Le risque zéro n’existant pas.

Les ralentisseurs routiers, pour limiter les accidents routiers

ralentisseurs routiers, pour limiter les accidents routiers

Lorsque l’on évoque la sécurité routière et notamment la protection des piétons, le ralentisseur de voirie a un rôle fondamental à jouer. Celui-ci permet, en effet, de considérablement limiter la vitesse des conducteurs dans les villes ou sur certains axes routiers fortement empruntés.

Il existe divers types de ralentisseurs. Parmi eux, on peut de suite citer les traditionnels dos d’ânes, même si ceux-ci sont un peu dépassés de par leur conception. D’autres ralentisseurs routiers tels que le coussin berlinois, par exemple, permettent, en effet, d’obtenir de meilleurs résultats.

Tous les ralentisseurs de type dos d’ânes ou de type trapézoïdal n’auront pas le même effet sur le comportement des conducteurs étant donné que certains sont plus prompts que d’autres à faire ralentir les conducteurs. A ce titre, il est tout à fait fréquent d’être amené à rouler en voiture sur des ralentisseurs de voirie qui possèdent des formes que nous n’avions, jusqu’ici, jamais été amenés à rencontrer sur la route.

Les ralentisseurs de voirie ne sont pas la solution ultime pour limiter le nombre d’accidents et le nombre de morts ou de blessés sur la voie publique. Toutefois, ces derniers sont un atout incontournable pour faire fléchir considérablement les incidents et les accidents routiers.

Selon que l’on se trouve en France ou dans tout autre pays de l’Union Européenne, les ralentisseurs n’auront pas forcément la même conception. On retrouvera ainsi, en fonction de l’axe routier sur lequel nous nous trouvons, diverses signalisations, et nous seront confrontés à divers moyen de nous faire appuyer fortement sur la pédale de frein.

La condition sine qua non pour qu’un ralentisseur convienne à tout type de véhicule, est que celui-ci soit conçu selon des normes strictes et répondent aux exigences inhérentes à la sécurité routière. Ces normes ont non seulement trait à la forme du ralentisseur routier en lui-même, mais également à la matière dont ce dernier est signalé.

Les ralentisseurs de type dos d’ânes

ralentisseur de type dos d’ânes

Les fameux dos d’ânes sont la forme la plus ancienne que l’on peut être amené à rencontrer sur la route. Généralement, ceux-ci se présentent simplement sous la forme d’un gros boudin bitumé placé de manière perpendiculaire à la route qui ont un effet « tape-cul » relativement prononcé.

Ce type de ralentisseur, que l’on nomme également le « gendarme couché » n’est certainement pas le meilleur en matière de respect de la mécanique des véhicules, mais aussi, il faut le dire, de notre colonne vertébrale. Combien de suspensions ou de bas de caisse sont ainsi régulièrement endommagées sur un véhicule qui roule sur ce genre de dos d’ânes à une vitesse trop prononcée.

Certes, le dos d’âne en question aura eu son effet car le conducteur ne reproduira certainement pas son erreur de rouler si vite sur un tel dos d’âne. Cependant, dans des cas fréquents, si le conducteur roule trop vite sur un tel dos d’âne, la raison est tout autre. C’est tout simplement qu’il a été surpris par la présence d’un tel ralentisseur, n’ayant pas vu le panneau. De nuit, cela arrive souvent.

Le dos d’ânes de type gendarme couché n’est donc pas le meilleur moyen pour ralentir la circulation et diminuer les risques d’accident, même si, bien sûr, il joue un rôle important. Il y a mieux que ce dos d’âne d’une autre époque… le coussin berlinois ça vous dit quelque chose ?

Les ralentisseurs coussin berlinois

Lorsqu’il s’agit de protéger des zones de traversées d’enfant fréquentes, des zones où sont présents des hôpitaux ou tout autre espace public, le coussin berlinois entre en jeu. Que ce soit le coussin berlinois européen ou le coussin berlinois belge, dans les deux cas, ce type de ralentisseur est non plus bitumé, mais en caoutchouc.

Une conception parfaitement adaptée à la sécurité

Le caoutchouc a évidemment un rôle d’amortisseur naturel intéressant. C’est pourquoi il y a tout lieu d’y avoir recours dans le cadre de la sécurité routière. Celui-ci est non seulement dissuasif car il est coloré et donc facile à apercevoir de loin, mais également il protège les mécaniques des véhicules.

Les ralentisseurs berlinois possèdent, d’une part, un revêtement antidérapant grâce aux bandes rugueuses présentes sur ces derniers. Ceux-ci proposent, d’autres parts, un coefficient de frottement qui est élevé, de sorte que les véhicules sont naturellement ralentis lorsqu’ils franchissent ces derniers.

Conçus sur-mesure

Les ralentisseurs berlinois sont conçus sur-mesure. La signalisation au sol sur ces ralentisseurs peut donc être personnalisée à souhait. Ainsi, chaque collectivité pourra trouver le ralentisseur coussin berlinois qui sera adapté à la configuration de la zone qu’il souhaite rendre plus sécuritaire, que ce soit une zone empruntée par des piétons, par des cyclistes ou même par des animaux sauvages.

Les coussins berlinois sont fabriqués à partir de 90% de caoutchouc recyclé et seulement de 10% de caoutchouc naturel. Ils respectent ainsi considérablement la planète et jouent un rôle dans le recyclage des matières toxiques.

Objectif, limiter la vitesse dans les villes à 30 km/h

L’objectif du coussin berlinois est clair : limiter la vitesse de passage d’un véhicule à 30 km/h afin d’annihiler tout risque d’accident entre un véhicule motorisé, quel qu’il soit d’ailleurs -il peut être une voiture, un camion ou une moto – et un piéton traversant la route.

La sécurité des piétons qui évoluent dans l’environnement du trafic routier demeure fragile. Cependant, tout est fait pour que celle-ci soit de plus en plus sûre. A ce titre, les coussins berlinois jouent un rôle majeur dans la protection des piétons, tout en respectant les conducteurs d’un véhicule motorisé.

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