Alerte tsunami levée au Japon après un violent séisme

22 novembre 2016

Aujourd’hui, les habitants de Tokyo se réveillent dans l’angoisse à l’idée de vivre une catastrophe naturelle. Une grosse frayeur qui ravive le souvenir la catastrophe de 2011. La matinée a été marquée par un fort séisme d’une magnitude de 7,4 qui s’est produit au large de Fukushima, dans le nord-est du pays. Deux heures suivant le séisme, plusieurs tsunamis se sont produits, dont un de 1,4m sur la côte de Sendai. Sur les villes portuaires du long de la côte, d’autres vagues plus petites ont été observées. En effet, ces raz-de-marée en résultent du tremblement de terre. En outre, une alerte au tsunami avait été lancée au préalable sur les régions de Fukushima et de Miyagi ainsi qu’un avis de risque sur d’autres régions.

 Des dégâts moins importants

Bien que la capitale nippone n’ait pas été l’épicentre du séisme cette fois, le choc violent s’est fait ressentir jusqu’à Tokyo. Néanmoins, il n’a pas fait l’objet de dégâts majeurs, mais juste quelques personnes légèrement blessées. Aucun décès non plus n’a été signalé jusque-là.

Le séisme que le Japon a connu en Avril a été très dévastateur.

A la mi-journée, l’agence de météo a levé l’avis de risque de tsunami où quelques 100.000 personnes ont dû évacuer les côtes. L’organisme craignait de hautes vagues à hauteur de 3m sur ces deux départements. « La côte est extrêmement dangereuse, n’allez ni en mer, ni à proximité, jusqu’à la levée de toutes les alertes et avis » a souligné un responsable de l’agence météorologique sur place.

 Plusieurs activités sont suspendues

Au niveau de la centrale Fukushima Daini, la compagnie Tepco (Tokyo Electric Power) a indiqué qu’un système de refroidissement de la piscine de combustible usé du réacteur 3 avait stoppé, mais il a été rétabli peu après le séisme. Pour ainsi dire que « la situation ne cause pas d’inquiétude immédiate ». Toutefois, on a remarqué, un début d’incendie dans une raffinerie rapporte la chaîne locale NHK.

Vue aérienne de l’effondrement d’un tronçon de route après le tremblement-terre de Minami Aso Kumamoto Kyushu dans l’ouest du Japon le 16 Avril 2016

Cette dernière a interrompu ses programmes pour relayer les informations en boucle comme tant d’autres chaînes télévisions. On a dû interrompre le trafic ferroviaire en plusieurs endroits, et des vols ont été annulés. Pour la journée, l’usine du constructeur d’automobiles Nissan a décidé de suspendre la production tandis que des magasins et succursales de banques n’ont pas ouvert leur porte.

 L’archipel nippon, un site vulnérable aux catastrophes naturelles

Depuis le tsunami de mars 2011, les Japonais sont encore sensibles à ce sujet. Ils sont terrifiés face aux risques de ce genre, susceptibles d’impacter leur quotidien et leurs activités. D’ailleurs, la région avait été dévastée par un gigantesque tsunami en 2011 où des millions d’habitants se sont retrouvés sans abris, sans parler des pertes humaines occasionnées.

Une maison complètement détruite pendant la soirée du 14 Avril 2016 dans le Sud du Japon.

La plupart des tremblements de terre de magnitude 6 et plus ont lieu au Japon, soit, près de 20%. Ceux de Fukushima se sont produits après un séisme de magnitude 9 en faisant 18.500 victimes tout en provoquant une catastrophe à la centrale Fukushima Daiichi. Au mois d’avril, l’archipel nippon a subi deux tremblements de terre, plus précisément dans la région de Kumamoto, suivi de 1.700 répliques. Une perturbation qui a causé la mort d’une cinquantaine de personnes et d’importants dégâts.

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